Energie 2050 a été acceptée et, en conséquence, la Suisse est en train de se réorienter. Nos entreprises, nos investisseurs, nos formateurs, nos autorités savent maintenant au moins la direction à suivre, la direction de « demain ». Mais comment allons-nous gérer notre énergie personnelle ? Comment pouvons-nous utiliser notre propre énergie pour restituer de l’énergie propre à notre environnement et autour de nous ? Quelle énergie engagerons-nous à ce changement collectif ?
Nous ne pensons pas toujours aux effets sur l’environnement de notre énergie personnelle, une énergie invisible comme le vent ou l’électricité, mais également puissante. Par exemple, une personne radieuse qui entre dans un espace donne une qualité radieuse aussi autour d’elle. Au contraire, nous sentons tout suite si quelqu’un est de mauvaise humeur ou en colère. De telles énergies ne polluent pas que cette personne mais aussi les personnes autour et plus généralement l’espace même.
J’agis depuis dès décennies pour sauvegarder notre chère Mère Terre, mais c’est seulement depuis ces dernières années que je me rends compte de la puissance de mes émotions pour influencer l’environnement, y compris les effets négatifs si je ne gère pas mes émotions difficiles. Alors, je ressens une responsabilité croissante d’apprendre à les gérer, mais comment ? Comment pourrait-on être plus à même de gérer ses émotions dans les sphères privées et collectives ? Le moine bouddhiste vietnamien Thich Nhat Hanh a une suggestion. D’abord, il a posé une question : est-ce qu’on sourit parce qu’on est heureux ou est-ce qu’on est heureux parce qu’on sourit ? Cette question m’a donné envie d’expérimenter. Si je me rendais compte que je sentais le bonheur ou de la joie à un moment donné, j’ai observé que je souriais. Si je sentais la colère ou simplement une émotion moins élevée que le bonheur ou la joie, j’ai commencé à sourire. A ma grande surprise, dès que j’ai sourit, mon état d’esprit sautait jusqu’au bonheur ou même la joie. Et cela, à chaque fois sans exception. Quelle bonne découverte ! Je vous invite à faire l’expérience vous-même.