L'organisation non gouvernementale Greenpeace a la réputation d'oser faire des actions inédites. Cette fois-ci, Greenpeace Suisse a conduit une étude pilote pour découvrir si des résidus de pesticides sont en nous et, si c'est le cas, si les gens qui mangent plus de produits bio sont mieux protégés contre les pesticides toxiques que les gens qui mangent moins ou pas de tels produits. Pourquoi cette étude ? Car il n'y a presque pas de données sur le sujet, même si de tels résultats seraient importants pour l'évolution de nos politiques d'agriculture, alimentation et santé.
L'urine de 20 adultes de 21 à 72 ans a été analysée. Le surprenant résultat est que tous les 20 échantillons étaient positifs ; moins surprenant peut-être est qu'il y a moins de concentration de pesticides dans les personnes qui mangent plus de produits bio que dans les personnes qui en mangent moins. Greenpeace demande, par conséquent, que notre gouvernement change fondamentalement la politique agricole, par exemple par une réduction de l'utilisation des pesticides qui est déjà nettement plus élévée que dans nos pays voisins.
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Bien sûr, cette petite étude doit être suivie par les recherches en profondeur et sur un plus grand nombre de personnes pour voir toute la relation complexe entre les méthodes agricoles, notre alimentation et notre santé. Néanmoins, une question se pose : quels sont les taux de traces de pesticides en nous, Tapa-Sabllias, et les taux sont-ils néfastes pour notre santé et bien-être ? Je me réfère ici à "Le Tapa-Sabllia" de décembre 2016 dans lequel on peut lire que nos autorités analysent la qualité de l'eau chaque année. Serait-il prudent de commencer aussi à analyser régulièrement nos urines ? Ou serait-il mieux d'engager un dialogue avec nos paysans et agriculteurs sur leur utilisation de pesticides qui pourraient être néfastes pour notre santé, par les voies d'eau, d'air et d'alimentation ? Qu'en pensez-vous ? Laissez-moi savoir.